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* 166. П. А. Осиповой.

8-го августа [1825 г. Михайловское].

C’est hier que j’ai reçue, Madame, votre lettre du 31, du lendemain de votre arrivé a Riga — Vous ne sauriez vous imaginer combien cette marque d’affection et de souvenir m’a été sensible. Elle a été droit à mon âme, et c’est bien du fond de l’âme que je vous en remercie.

C’est à Trigorsky que j’ai reçu votre lettre. Ан. Богд. m’a dit qu’on vous y attendoit vers la mi-août. Je n’ose l’espérer.

Que vous disoit donc M-r K. concernant la surveillance paternelle de M-r A. à mon égard? sont-ce des ordres positifs? M-r K. y est-il pour quelque choses? ou ne sont-ce que des bruits public?

Je suppose, Madame, qu’à Riga vous êtes plus au fait des nouvelles Europeennes que je ne le suis à Michailovsky. Quand à celles de Petersbourg je ne sais rien de ce qui s’y passe. Nous attendons l’automne, mais nous avons encore quelques beaux jours et grâce a vous j’ai toujours des fleurs sur ma fenaître.

Adieu, Madame. Recevez l’assurance de mon tendre et respectueux dévouement. Croyez qu’il n’y a de vrai et de bon sur la terre que l’amitié et la liberté. C’est vous qui m’avoit fait aprécier le charme de la première.

8 août.

На обороте: à Madame Madame Ossipof à Riga.<Перевод см. в примечании>

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