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* 157. А. П. Кернъ.

25-го іюля [1825 г. Михайловское]

J’ai eu la faiblesse de vous demander la permission de vous écrire et vous, l’étourderie ou la coquetterie de me le permettre. Une correspondance ne mène à rien, je le sais; mais je n’ai pas la force de résister au desir d’avoir un mot de votre jolie main.

Votre visite à Trigorsky m’a laissé une impression plus forte et plus pénible, que celle qu’avoit produite jadis notre rencontre chez Оленинъ. Ce que j’ai de mieux à faire au fond de mon triste village, est de tâcher de ne plus penser à vous. Vous devriez me le souhaiter aussi pour peu que vous ayez de la pitié dans l’âme — mais la frivolité est toujours cruelle et vous autres, tout en tournant des têtes à tort et à travers, vous êtes enchantées de savoir une âme souffrante en votre honneur et gloire.

Adieu, divine, j’enrage et je suis à vos pieds — mille tendresses à Ерм. Фед. et mes compliments à M-r Voulf.

25 jllt.

Je reprends la plume car je meurs d’ennui et ne puis m’occuper que de vous — J’espère que vous lirez cette lettre en cachette — la cacherez vous encore dans votre sein? me répondrez vous bien longuement? ecrivez moi tout ce qui vous passera par la tête, je vous en conjure — Si vous craignez ma fatuité, si vous ne voulez pas vous compromettre, contrefaites votre écriture, signez un nom de fantaisie — mon coeur saura vous reconnaître. Si vos expressions seront aussi douces que vos regards, helas! je tâcherais d’y croire ou de me

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tromper, c’est égal. — Savez vous bien qu’en relisant ces lignes, je suis honteux de leur ton sentimental — que dira Ан. Ник.? Ахъ вы чудотворка или чудотворица!

Savez-vous quoi? ecrivez moi.

[Поперек письма]: Comme celà et comme celà, c’est si joli.<Перевод см. в примечании>

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