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1128. A. H. Мордвинову (?).

Вторая половина января — начало февраля 1836 г. Петербург.

(Черновое)

Je vous supplie de me pardonner mon importunité, mais comme je n’ai pu hier me justifier devant le ministre

Mon ode a été envoyée à Moscou sans aucune explication. Mes amis n’en avaient aucune connaissance. Toute espèce d’allusion en est soigneusement éloignée. La partie satyrique porte sur la vile avidité d’un héritier, qui au moment de la maladie de son parent [fait déjà mettre les scelets sur les effets qu’il convoite. J’avoue qu’une anecdote

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pareille avait été répandue et que j’ai recueilli une expression poëtique échappée à ce sujet.]

Il est impossible d’écrire une ode satyrique sans que la malignité n’y trouve tout de suite une allusion. Derj<avine> dans son Вельможа, peignit un sybarite plonge dans la volupté [sourd au cris du peuple], qui s’écrie

Мне миг <покоя моего

Приятней, чем в исторьи веки.>

On applica ces vers à Patem<kine> et à d’autres — [cependant toutes ces declamations étaient des lieux communs — qui avaient été répété mille fois —] C’est à d.<ire> dans la satyre des vices les plus bas et les plus communs peints 1

Au fond c’étaient des vices de grand seigneur et je ne puis savoir jusqu’à quel point Derj.<avine> était innocent de toute personnalité.

Le public dans le portrait d’un vil avare, d’un drôle qui vole le bois de la couronne, qui présente à sa femme des comptes infidèles, d’un plat-pied qui devient bonne d’enfants chez les gr<ands> s.<eigneurs>, etc. — a, dit-on, reconnu un grand seigneur, un homme riche, un homme honoré d’une charge importante. —

Tant pis pour le public — il me suffit à moi de n’avoir pas (non seulement nommé) ni même insinué à qui que ce soit que mon ode 2

Je demande seulement qu’on me prouve que je l’ai nommé — quel est le trait de mon ode qui puisse lui être appliqué ou bien — que j’ai insinué.

Tout celà est bien vague; toutes ces accusations sont des lieux communs.

Il m’importe peu que le public ait tort ou raison. Ce qui m’importe beaucoup c’est de prouver que jamais en aucune manière je n’ai insinué à personne que mon ode était dirigée contre qui que ce soit. <см. перевод>

Сноски

Сноски к стр. 79

1 Фраза не окончена.

2 Фраза не окончена.