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1119. П. А. Осипова — Пушкину.
18 января 1836 г. Тригорское.
Le 18 de Janvier 1836.
Merci, mon cher ami, pour la lettre que j’ai reçue un de ces jours — mais je n’ai pas pu vous répondre, car depuis le 28 de Décembre j’ai été alité sans pouvoir bouger ni pied ni patte. Comme je continue à ne pas avaler des drogues, ma convalescence n’a commencé que depuis 3 jours et je m’empresse de vous dire que votre lettre du 26 déc. m’a fait éprouver le sentiment d’une douce joie — en m’apprenant la bonne nouvelle de 1’amélioration que doit éprouver l’état des malheureux exilés — mais est-ce vrai — n’est ce pas seulement à Pétersbourg que l’on y croira. — Je suis devenu méfiante — on voit tant de chose contradictoire dans ce qui se passe sous nos yeux, en notre entendement — que l’on ne sait plus que penser. Pourquoi voulez-vous toujours vous faire des inquiétudes sur le sujet de Nad.<ejda> Ossip.<ovna> — Olga a écrit il y a quelques temps d’ici que sa santé revient, qu’elle dort bien, mange bien — que voulez-vous de plus à notre âge. — Ce n’est que fort naturel qu’elle ne peut se remettre tout aussi vite que cela fus possible dix ans plutôt. — Annette au même temps que moi eut une fièvre dont elle n’est pas trop bien rétablie, et pourtant elle veut aller vers vous à Pétersbourg — en ce moment elle est à Goloubowo. — Moi je me garderai bien de quitter ma solitude où après tout je suis mieux que je ne pourrais être nulle part — si surtout le ressouvenir de ceux que j’aime de [tant] temps en temps vient m’y chercher. La tinte de mélancolie qui règne dans votre lettre a passé dans mon coeur, et chaque fois que je la relis cette sensation se renouvelle, et pourtant Dieu sait combien je désire que vous soyez heureux et content. — Il y a quelq’un qui m’écrit de Pétersbourg que Наталья Николаевна continue d’être la plus belle entre les
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belles! — à tous les bals. Je lui en fais mon compliment en désirant pouvoir dire encore d’elle qu’elle est la plus heureuse entre les heureuses. Bonsoir, mon bien aimé Александр Сергеевич, ma tendre amitie pour vous est bien aussi a l’epreuve du temps. P. O. <см. перевод>
Адрес: Его высокобла<го>родию> 1
М.<илостивому> г.<осударю> Александру Серьгеичу
Пушкину
В С.-Петербурге, близ Прачешного мосту в доме Баташева.