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1066. А. X. Бенкендорфу.

Апрель — май 1835 г. Петербург.

(Вторая черновая редакция)

En demandant la permission d’être l’éditeur d’une gazette [litt.<éraire> et pol.<itique>] je sentais moi-même tous les inconvénients de cette entreprise. Je m’y voyais forcé par de tristes circonstances. Ni moi, ni ma femme nous n’avons encore notre fortune; celle de mon père est si dérangée que j’ai été obligé d’en prendre la direction pour assurer un avenir au r’este de ma famille. Je ne voulais devenir journaliste que pour ne pas me reprocher d’avoir négligé un moyen qui me donnant 40,000 de revenu me mettait hors d’embarras. Mon projet n’ayant pas eu l’agrément de S.<a> M.<ajesté>, j’avoue que me voilà soulagé d’un grand poids. Mais aussi je me vois obligé d’avoir recours aux bontés de l’Empereur qui maintenant est mon seul espoir. Je vous dem.<ande> la permission Mr le C.<omte> de vous exposer ma situation et de remettre ma requête en votre protection.

Pour payer toutes mes dettes et pouvoir vivre, arranger les affaires de ma famille et être enfin libre de me livrer sans tracas à mes travaux h<istoriques> et à mes occupations, il me suffit de trouver à faire un emprunt de 100,000. Mais en Russie c’est impossible.

L’Emp<ereur>, qui jusqu’à présent ne s’est pas lassé de me combler de grâce, mais qu’il m’est pénible 1       en daignant me prendre à son service m’a fait la grâce de me fixer 5000 d’ap.<pointements>. Cette somme représente les intérêts d’un capital de 125,000. Si, au lieu de mes appointements, S.<a> M.<ajesté> me faisait la grâce de m’en donner le capital en emprunt pour 10 ans et sans intérêts — [je serais parfaitement heureux et tranquille]. <см. перевод>

Сноски

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1 Фраза не окончена.