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582. Е. А. Карамзина — Пушкину.
3 марта 1831 г. Петербург.
Le 3 Mars 1831. St. Pétersbourg.
Bien avant la réception de votre lettre, mon cher Monsieur Pouchkin, j'avais déjà chargé Wiasemsky de vous féliciter sur votre bonheur et d'être l'interprète de tous les vœux que je formais pour qu'il soit durable et parfait autant qu'il est donné sur cette terre de l'être. Je suis bien reconnaissante de ce que vous avez pensé à moi dans 156 les premiers moments de votre bonheur, c'est une vraie preuve d'amitié. Je vous réitère ici mes vœux, qui sont plutôt des espérances, pour que votre vie devienne douce et calme autant qu'elle a été orageuse et sombre jusqu'ici, que la compagne douce et belle que vous vous êtes choisi soit votre ange tutélaire, que votre cœur, toujours si bon, s'épure auprès de votre jeune épouse, enfin que la miséricorde Divine vous protège et vous bénisse. Je suis impatiente d'être témoin de vos douces et vertueuses joies. Vous ne douterez1 pas de la sincérité de ces vœux comme vous ne doutez pas de l'amitié qui les a inspirés à celle qui pour la vie est votre dévouée C. Karamzin.
Je vous charge d'être mon interprète auprès de Madame Pouchkine, de lui [dire] exprimer ma reconnaissance pour ses lignes aimables et de lui dire que j'accepte avec sensibilité sa jeune amitié, en l'assurant que malgré mes dehors froids et sévères elle trouvera toujours en moi un cœur tout prêt à l'aimer, surtout si elle assure le bonheur de son mari.
Mes filles, comme vous pensez bien, sont impatientes de faire la connaissance de la belle Natalie. <См. перевод>
Адрес: Его высокоблагородию
милостивому государю
Александру Сергеевичу
Пушкину.
в Москве.