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17 ноября 1836 г. В Петербурге.
Je n’hésite pas à écrire ce que je puis déclarer verbalement. J’avais provoqué M-r G. Heckern en duel, et il l’a accepté sans entrer en aucune explication. C’est moi qui prie Messieurs les témoins de cette affaire de vouloir bien regarder cette provocation comme non avenue, ayant appris par la voix publique que M-r Georges Heckern était décidé à déclarer ses projets de mariage avec M-lle Gontcharof, après le duel. Je n’ai nul motif d’attribuer sa résolution à des considérations indignes d’un homme de coeur.
Je vous prie, Monsieur le Comte, de faire de cette lettre l’usage que vous — jugerez à propos.
Agréez l’assurance de ma parfaite considération
17 Novembre 1836.
A. Pouchkine.