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488. П. А. ОСИПОВОЙ.
16 (?) мая 1832 г. Из Петербурга в Тригорское.
M-r Алымов part cette nuit pour Pskov et Trigorsky, et il a bien voulu se charger d’une lettre pour vous, chère, bonne et respectable Прасковья Александровна. Je ne vous ai pas félicité sur la naissance d’un petit-fils. Dieu veuille que lui et sa mère se portent bien et que nous assistions tous à sa noce, si nous n’avons pu assister à son baptême. A propos de baptême, j’en aurai bientôt un на Фурштатской в доме Алымова. N’oubliez pas cette adresse, si vous voudrez m’écrire un mot. Je ne vous donne aucune nouvelle ni politique, ni littéraire. Je suppose que vous en êtes fatiguée, comme nous tous. Il n’est rien de plus sage que de rester dans son village et d’arroser ses choux. Vieille vérité dont tous les jours je me fais l’application au milieu d’une existence toute mondaine et toute bouleversée. Je ne sais si nous nous verrons cet été — c’est un de mes rêves; puisse-t-il s’accomplir.
Adieu, Madame, je vous salue bien tendrement, vous et toute votre famille.