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Le 17 Février [1837 г. Варшава].

Cher Papa, je savais tout avant d’avoir reçu Votre lettre, cette chère lettre, qui me prouve si bien Votre tendresse pour moi; mais qu’elle est loin de me rassurer sur Votre état! Que le bon Dieu daigne soutenir Votre piété! elle seule peut Vous offrir des consolations. — Je ne le sens que trop. — Si je pouvais, je serais partie sur le champs pour Moscou, j’aurais tout quitté, j’aurais pris une place dans la diligeance pour être plus vite auprès de Vous et je le ferai dès que cela me sera possible. Si ma présence eût été d’une triste consolation pour Vous! Au moins nous aurions pleuré ensemble, et Vos larmes en seraient moins amères peut-être. — Au nom de Dieu, engagez ma cousine1) à m’écrire; qu’elle le fasse pour Vous, qu’elle me parle de Vous et deux lignes de Votre écriture me suffiraient alors. — N’ayez aucune inquiétude sur ma santé: je me porte bien, ainsi que Lolo et mon mari. Adieu, cher Papa, que le Ciel veille sur Vous!

Voici une lettre pour Alicha1).

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1 ) Ольга Матвѣевна Сонцева.