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Н. Н. Пушкина — С. Л. Пушкину.

Dimanche 21 Mars 1837. [Полотняный Заводъ].

Mon frère 2) part à l’instant pour Moscou, je n’ai donc le tems que de Vous remercier, mon père, pour toutes les

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bontés que vous me témoignez dans votre touchante lettre. Vous ne pouvez douter combien m’est chère la moindre preuve de votre bienveillance, c’est une consolation pour moi dans mon affreux malheur. J’ai l’intention de venir à Moscou, uniquement pour vous présenter mes devoirs et vous recommander mes enfants; veuillez avoir la bonté de m’informer, mon bon père, quel est l’époque qui vous conviendroit le mieux. Vous arrangeroit-il que notre entrevue aie lieu au mois de Mai? car ce n’est que vers cette époque seulement que je puis avoir un pied à terre dans notre maison.

Il ne me reste plus, mon père, qu’à vous demander vos prières pour moi et mes enfants. Puisse Dieu vous envoyer la force et le courage de supporter notre horrible perte, et prions ensemble pour le repos de son âme. —

Ma mère 1) me charge de vous présenter ses respects, ma sœur 2) en fait autant et vous remercie de votre souvenir.

Сноски

Сноски к стр. 61

2) Камеръ-юнкеръ Дмитрій Николаевичъ Гончаровъ, владѣлецъ Полотнянаго Завода, принадлежавшаго впослѣдствіи его сыну Дмитрію Дмитріевичу.

Сноски к стр. 62

1) Наталія Ивановна Гончарова, рожд. Загряжская (ум. 2-го августа 1848 г., погребена въ Іосифовомъ Волоколамскомъ монастырѣ).

2) Александра Николаевна Гончарова, впослѣдствіи баронесса Фризенгофъ.